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 Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]

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2 participants
AuteurMessage
Arzha
Ork
Ork
Arzha


Féminin Messages : 33
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 33

*RPG*
Niveau:
Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Left_bar_bleue15/20Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Empty_bar_bleue  (15/20)
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MessageSujet: Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]   Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 23:15

Personnage


Prénom, Nom : Arzha Malagua
Age : 20 ans
Race : Ork
Ordre choisi : Chaman
Statut choisi : Chaman de Nebular, et Maîtresse de Malagua

Pouvoir :
Pouvoir du sang > Elle sent les êtres vivants autour d'elle et peut absorber le sang des créatures sanguines qui se trouvent dans le périmètre de sa conscience afin de nourrir son propre flux vital, ou celui d'un allié. La (ou les) victime s'en retrouve vidée de sa vie. Ce pouvoir peut lui servir de substitut à la nourriture. Le sang est transformé en une sorte d'énergie qui alimente l'être, il ne peut donc y avoir ni empoisonnement, ni surabondance de sang dans l'organisme.
Équipement choisi : Sa hache et son pouvoir.



Description physique :

Vous vous imaginez sans doute un gros tas de pustules vertes purulentes avec quelques petites touffes de poils par-ci par-là? Et bien non...ouvrez vos yeux, et osez me regarder: Je ne vous dévorerai pas..ou du moins, pas tout de suite. Voyez, les bijoux que je porte, je les ai taillés moi-même dans les restes de vos misérables compagnons, après les avoir vidés de leur sang. Vous l'ai-je dit, que le sang humain est le plus délicieux qu'il puisse y avoir? Voilà au moins une de vos qualités.. sans aucun doute la seule. Celui des elfes n'est pas mauvais non plus, avec une petite touche épicée, peut-être due à la vie qu'ils mènent en forêt... Mais passons cela, je vais vraiment finir par vous effrayer, si ce n'est pas déjà fait. Comme j'avais commencé à vous le dire, je ne suis pas une masse informe sans visage. La nature m'a faite telle que ma beauté fascine mes proies afin que leur esprit s'affaiblisse avant de mourir happé par mon être. Je porte peu d'attention à l'apparence physique, mais je me sais belle et attirante, car je suis faite pour cela: envoûter pour mieux tuer. D'ailleurs, les traces de votre sang que j'ai absorbé se sont incrustées dans mon épiderme, mais oubliez cela, et dites vous simplement que ce ne sont que de petits tatouages innocents! Cela vaut mieux pour le maintiens de vos esprits en dehors de la folie! Le reste de ma peau est verte, comme tout Ork, mais mes traits sont dessinés par mes ancêtres elfes et leur grâce s'étend aux lignes courbes de mon corps. Ma taille pourrait elle aussi vous impressionner, mais pour mon peuple, elle n'est guère que dans la moyenne : 2 mètres 60. Cependant, face à vous, il est vrai que j'aurais vite raison de vos petits corps fragiles, à moins que vous ne sachiez vous défendre... J'ai passé mon enfance dans la forêt, à l'affût de gibiers convenables pour nourrir mon corps et mon esprit affamés de savoirs, et j'en ai développé une grande agilité. Et là, vous êtes peut-être entrain de vous rire de moi en m'imaginant accroupie dans les buissons pour sauter sur une pauvre biche effarouchée..mais je vous conseille de cesser cela tout de suite: Je ne rigole pas. J'ai beau être grande pour jouer à la petite elfe furtive, ma vie de nomade m'a appris à me dissimuler avec beaucoup d'habileté, et je pourrais même vous en faire une belle démonstration que vous n'aurez, hélas, pas même le temps d'apprécier. Mais par chance pour vous, mon être est rassasié et je vais vous laisser continuer votre chemin sans toucher à un seul de vos cheveux! Remerciez en votre Ectra car votre petite ballade aurait pu se terminer de façon bien plus funeste!



Description mentale :


Me décrire? Et pour quoi faire? Dans vos petits corps tous frêles, vos crânes ne peuvent pas même contenir une demi-cervelle et vous serez incapables de comprendre le dixième de ce que je vous raconterai! Ou alors, ce que je dirai vous fera tellement peur que vous partirez en courant! Parce que, je ne vous le cache pas, ma passion, c'est de me nourrir de votre sang juteux et de sentir vos petites vies ridicules venir s'éteindre dans la mienne. Vous n'êtes que de sales petits elfes et humains sauvages dénués d'intelligence et pour vous punir de vos péchés envers ma race, je vous détruirai en étouffant les flammes de vos vies et en vous vidant de votre flux vital!
Mais soit, je vais malgré tout vous exprimer quelques bribes de ma pensée afin que, peut-être, certains d'entre vous puissent être soudain illuminés par la Révélation: Avant toute chose, j'aime le vice, car je pense qu'il n'y a que les êtres à vice dont les contours se s'estompent pas dans la boue de la platitude. Si tout n'était que pureté, la vie serait d'un ennui! Très peu pour moi! Je veux profiter de ma vie autant que possible avant que mon âme ne rejoigne mes ancêtres, et pour cela, je ne me préoccupe que de mon propre bien-être. Je me moque totalement de ce qu'il peut advenir des autres, sauf, bien sûr, si leur destin est de me nourrir! Je pense d'ailleurs que, une fois que les orks auront conquis Imaar, j'élèverai quelques uns de vos semblables pour pouvoir continuer à m'amuser un peu; Sinon, je serai obligée de me sustenter de ces pauvres animaux qui ne m'ont rien demandé.
Vous pensez peut-être que, puisque je suis une ork, je suis une brute et une idiote? Détrompez vous: j'aime la brutalité et la souffrance, certes, mais je suis capable d'atteindre des sphères bien plus élevées que vous n'oserez l'imaginer. Je sens chaque petite vie qui m'entoure, et je peux l'étreindre de ma puissance quand je le désire; et j'aime cela, car j'aime me sentir supérieure et dominer la Vie. Mais trêve de palabres, vous n'êtes pas à même de comprendre ce sentiment divin car vous ne pourrez jamais l'éprouver. Cependant, je dois ajouter que je ne prends pas autant de plaisir à torturer un animal que l'un des vôtres, car les animaux ne me sont pas aussi antipathiques que vous. J'admire bien plus la finesse de leur instinct primaire que la futilité de vos efforts pour subsister en ce monde. Vous êtes des êtres faibles, et seule votre capacité d'adaptation en troupeau vous a permis de survivre. Je ne cache donc pas mon mépris envers votre race; et quand je dis cela, je parle bien évidemment autant des elfes que des humains. Outre ce fait, vous l'aurez bien compris je pense, je suis fière de ma personne. Je sais que j'ai des défauts, mais ils sont tellement minimes qu'on ne les aperçoit même pas; Il est donc inutile de les mentionner.




Biographie :

Les légendes racontent que jadis, des elfes ayant regretté leurs actes envers les orks et voulant se racheter, se sont longtemps repentis et ont décidé de vivre parmi eux. Des unions charnelles et créatrices de vie issues de ce mélange, seraient nés des êtres aux pouvoirs étranges, êtres que l'on appela des chamans. Ils avaient l'apparence des orks alliée à la grâce et à l'esprit des elfes, ce qui leur permis de développer une force incroyable et un intelligence tout aussi impressionnante. On ne sait comment cela fut possible, mais le contact des deux essences raciales provoqua un changement dans leurs cerveaux, cause de l'apparition de pouvoirs surnaturels et hors du commun. Mais cette race s'est peu à peu effacée, car les elfes ayant permis ce mélange sont désormais morts depuis longtemps, et le sang des orks a peu à peu reprit le dessus. Cependant il n'est pas improbable que des descendants de cette race existent encore aujourd'hui, et que parfois, leurs dons anciens resurgissent dans leur sang...


An 381

Naissance d'Arzha dans un petit village ork situé à la frontière du territoire neutre sur les bords de la Murene.


An 383 [2 années]

Les hurlements déchirent le calme habituel de la nuit. Autour de moi, c'est le chaos, la débandade, et le sang coule à flots. Le plaisir bouillonne en moi, et mes dents acérées forment un sourire carnassier : toute cette chair fraîche qui s'éparpille sous la Lune me met en appétit. Mais emberlificotée dans les draps qui me servent d'habit, je suis prisonnière de mon berceau, et je ne peux rejoindre les réjouissances de cette douce symphonie de douleur. Je ne comprends même pas ce qui se passe, mais je peux cependant affirmer que mes yeux, mes oreilles et mon nez m'offrent un délicieux régal de sensations toutes plus excitantes les unes que les autres. Comme j'aimerais pouvoir plonger mes mains dans tout ce sang, cela a l'air si chaud, si bon...
Alors que je suis perdue dans ma contemplation, une forme déchiquetée s'avance vers moi en titubant : *à manger?*. Je tends le bras vers elle pour essayer d'attraper un morceau de viande qui pendouille, mais la forme tombe à genou devant moi, quelques centimètres trop loin... *Mince!*. Mais heureusement, elle se penche vers moi pour me défaire avec des gestes précipités du linge qui entrave mes jambes, et je me délecte de son sang qui goutte sur mon visage. Je lève les yeux vers elle et rencontre un regard désespéré que je reconnais être celui de ma génitrice:
-"Arzha!", me dit-elle, "Il faut que tu t'enfuis du village! Le clan est attaqué et tous les nôtres se font massacrer par ces sales elfes! Cours et sauve ta vie pour venger les tiens et nôtre honneur!"
J'écoute ses paroles sans pour autant qu'elles ne m'atteignent, et je reste la fixer d'un air intéressé :*faim*. Cela a beau être ma mère, mon ventre crie famine et je peine à me contrôler; je n'ai plus la main mise sur mon cerveau et des pulsions m'agitent en tous sens de l'intérieur. Ne me voyant pas réagir, elle me saisit par les épaules et me secoue:
-"Arzha, tu m'écoutes? Je t'ai dis de t'enfuir, alors dégage de là!"
Le ton qu'elle emploie me déplait fortement, mais malgré tout, je me détourne lentement d'elle pour m'enfuir en trottinant, loin de la cacophonie ambiante. Je suis frustrée de devoir quitter ce merveilleux carnage plein de promesses et de casse-croûtes, mais l'on m'a appris à toujours obéir à l'autorité supérieure. Ce que je fais donc.

Je cheminai ainsi pendant plusieurs heures jusqu'à ce que le village se fasse invisible et que plus aucun son ne vienne troubler le silence de la nuit. Je n'entendais pas même le hululement habituel des chouettes, ni le chant continuel du vent qui s'engouffre dans le feuillage des arbres. J'étais seule dans les ténèbres sans fin, et j'avançais d'un pas assuré sans pour autant savoir où j'allais. Soudain, un bruit de chuchotis vint briser la quiétude qui s'était installée et je vis apparaître à ma droite deux êtres sibyllins aux corps souples mais fatigués. Ils s'arrêtèrent à quelques pas de moi, la main posée sur la garde de leurs épées et l'un d'eux prit la parole en me désignant:
-"Ah! Regarde moi ça Irien! On dirait que l'un des rejetons de la vermine verte a réussit à s'échapper!"
-"Tu es sûr que c'est un Ork?", répondit l'autre, "Regarde son visage, on pourrait presque dire qu'il est gracieux..."
-"Ce truc!? Gracieux!? Non mais tu rigoles! La bataille t'a retourné l'esprit mon pauvre! On dirait plutôt qu'elle a envie de te bouffer!"
Ils sortirent un instant de leur rapide échange et m'examinèrent d'un air suspicieux. Moi, je n'avais jamais eu aussi faim de toute ma courte existence, mais je patientai gentiment en les observant avec curiosité et en essayant d'écarter mon esprit de mon appétit grandissant. Après m'avoir détaillée de long en large et en travers, ils reprirent leur conciliabule pour décider de mon sort:
-"Alors? Qu'est ce qu'on en fait? On la prend comme trophée ou on la déguste en rôti? Les animaux n'abondent pas dans la région, et il me répugne d'en tuer. Ses petites cuisses, par contre, ont plutôt l'air bien tendres..."
-"La manger? J'ai l'impression que c'est toi qui a pris un coup sur la tête là! Tu veux mourir empoisonné par son sang d'Ork ou quoi? Il faut mieux la laisser tranquille, partons."
-"Partir?! Tu as oublié ce que ces Orks ont fait subir à notre peuple? Aucun des leurs ne mérite de rester en vie, il faut au moins la tuer pour laver leur souillure et apaiser nos ancêtres!"
Ayant prononcé ces derniers mots, il dégaina son épée avec des intentions peu avenantes à mon égard et s'avança dans ma direction en une position agressive. Devant la menace, mon cerveau, obnubilé par la faim qui me pressait, déclencha soudain en moi une colère noire qui dévasta les restes ténus des fils de mon maigre contrôle. Je voyais rouge dans mon esprit, et mes pensées étaient totalement désorganisées. Mon regard traversa alors la fine membrane de la peau de l'elfe, et je vis son sang bouillonner en lui; Je sentis les volutes de son âme, de sa vie et de son être tout entier qui dansaient et courraient dans son corps affaibli. Sans que je ne puisse rien faire, une gerbe de sang jaillit de sa poitrine et vint se fondre dans mon être en se mêlant à ma propre essence et en la nourrissant d'une douce chaleur sensuelle. J'étais comme en extase, les sens exaltés, et j'avais l'impression d'être emplie d'une force incommensurable. Ma victime, elle, les yeux inexpressifs, s'effondra à mes pieds, vidée de son sang. Son compagnon me regarda avec un air horrifié et hurla:
-"Mais!... Qu'est ce que tu as fait!? Qu'est ce que tu es!?"
Moi, de mon côté, je ne lui prêtai plus aucune attention: j'étais repue. Je partis en marchant tranquillement par le sous-bois et l'elfe, terrifié, s'enfuit à toutes jambes dans la direction opposée, peu désireux de demander son reste.

Durant de longs jours, je errai entre les arbres, perdue et arrachée à mon clan. Ma folie de l'instant m'avait brouillé les esprits, mais maintenant que j'avais repris pleine conscience de mon existence et du monde alentour, je me retrouvais esseulée et sans repères. Le seul souvenir qui me restait était celui de chaos, de sang et d'un bien-être extraordinaire qui m'avait emplie lorsque j'avais tué l'elfe. J'avais l'impression d'un vide énorme au plus profond de moi, mais je ne parvenais pas à l'associer à quelque chose de précis. Je ne comprenais même pas ce que je faisais seule, ici, dans cette forêt. Toute ma mémoire ne me revint que lorsque je tombai par hasard sur une scène de désolation familière. Je ne reconnus pas tout de suite les restes de mon village qui avaient laissé place à un paysage détruit; mais lorsque je trébuchai sur l'un des cadavres épars, sa face déformée par un rictus de douleur vint se graver en moi, et je vis se superposer à cette image le visage souriant de ma mère entrain de dépecer un lapin. Autour de moi, je pris conscience des cabanes de mon village en cendre et de tous les membres de mon clan qui jonchaient le sol en une marrée verte se décomposant lentement dans la terre. Même la végétation n'atteignait plus ce lieu résonnant de cris silencieux, et s'arrêtait à ses abords, comme effrayée à l'idée de s'aventurer en ce territoire de mort. Les hurlement de mon peuple s'engouffrèrent dans mon esprit et je revis clairement leurs yeux exorbités se vider de leurs flammes. Je revis des êtres agiles et prestes qui sortaient de toutes parts et qui transperçaient les miens de leurs flèches meurtrières, et je me souvins des paroles de ma mère me poussant à m'enfuir: *ces sales elfes...*. Ces sales elfes avaient totalement détruit ma vie. Je n'étais qu'une enfant de 2 ans, et à cause d'eux, je me retrouvais sans personne pour l'apprendre la vie, sans personne pour guider mes pas. Une seule chose venait réconforter mon âme en peine: j'avais tué l'un des leurs. J'avais tué un sale elfe.

Je me recueillis une dernière fois sur les corps de mon clan et, après un rapide regard sur la dépouille de ma mère, je quittai pour toujours ma vie perdue et je m'enfonçai, décidée, dans les méandres labyrinthiques des branches entremêlées, reflet de mon esprit torturé. Les premiers jours furent difficiles car je ne savais pas chasser, mais très vite, mon instinct repris le dessus et mon étrange pouvoir s'exprima à nouveau. Il ne semblait se déclencher que lorsque je me trouvais dans des situations critiques, mais après maints entraînements, j'appris à le contrôler selon mes désirs. Je pouvais aspirer le sang de toutes les créatures présentes dans le périmètre de ma conscience, et je précise bien le sang, car je ne pouvais atteindre les autres flux vitaux comme la sève des arbres. Seuls les êtres sanguins m'étaient vulnérables. Je n'avais qu'à penser, charmer leurs esprits faibles, et leur sang était à moi. Ce fut bien cette faculté extraordinaire qui me sauva la vie, car sans elle, je n'aurais certainement pas survécu longtemps. Je remercie aujourd'hui la nature de m'avoir fait don de ce pouvoir, mais à l'époque, je ne savais pas d'où il me venait, et plus je grandissais, plus j'avais la forte impression que cela n'était pas habituel. Je voulais savoir et comprendre qui j'étais, et pourquoi j'étais ainsi.


An 395 [14 années]

Pendant douze années j'ai donc erré dans les forêts, dans les plaines, dans les montagnes. J'ai voyagé par monts et par vaux, j'ai foulé de mes pas toutes les terres d'Imaar à la recherche de réponses à mes questions. J'ai chassé l'Homme et massacré l'elfe dès que j'en ai eu l'occasion à l'aide de mon pouvoir et d'une hache que j'avais recueillie sur l'une de mes victimes, -seule arme à avoir un jour entaillé ma peau-, mais mes pensées étaient avant tout tournées vers les origines de mon être. J'ai côtoyé beaucoup d'autres clans orks dans lesquels j'ai fini par rencontrer d'autres personnes comme moi, et j'y ai appris d'où nous venaient nos facultés, et qu'on nous appelait "Chamans". Chacun avait un pouvoir différent, en général, suivant les traits de sa personnalité: Certains contrôlaient les éléments, d'autres lisaient le passé ou les pensées. Mais aucun autre ne pouvait aspirer à lui la vie d'autrui. Mon âme devait être tellement sombre que mon esprit en était lié à la mort et à la destruction. Mais mon pouvoir était apparu alors que j'étais encore très jeune, cela voulait-il dire que nos destins étaient déjà tous tracés dès notre naissance? Je n'eus hélas aucune réponse à cela, car peu d'ork s'intéressaient à ce genre de réflexion philosophique. Moi, au contraire, je voulais savoir d'où venait la vie, et pourquoi il y avait la mort. Je sais que cela est peu commun venant d'un ork, mais c'est sans doute dû à mon pouvoir si étroitement lié à ces idées d'existence. Pendant mon errance, j'eus tout le loisir de réfléchir sur moi-même et sur la vie, et j'en suis venue à penser que seule notre propre survie compte, et que l'on doit se battre et éliminer les autres dangers potentiels pour subsister. C'est pourquoi je m'évertue à découper en charpie de ma hache ou à vider de son sang chaque elfe et chaque humain qui croise ma route, car, dès qu'ils m'aperçoivent, la seule chose qui semble occuper leur esprit est l'envie imminente de me tuer. Je ne peux accepter cela; ils ont déjà détruit mon clan, et jamais je ne les laisserai m'atteindre plus avant. Pourtant, il m'est déjà arrivé d'éprouver de la sympathie pour d'autres êtres vivants que moi, et même parfois pour des elfes et des humains. Mais cela est rare. Je me suis formé une coquille autour de moi, et je considère tous les êtres comme faibles lorsqu'ils s'adonnent à leurs passions futiles. Les sentiments ne sont faits que pour dériver l'âme du droit chemin. D'autant plus rares sont donc les personnes qui arrivent à toucher mon être. Mais en général, cela leur importe peu de toutes manières: Je ne suis pas quelqu'un que l'on demande absolument à fréquenter, ma compagnie n'étant pas des plus...rassurante.

Pourtant, au gré de mes pérégrinations, j'ai un jour rencontré un vieil elfe boiteux. J'avais 14 années de vie derrière moi lorsque nos chemins se sont croisés. Je me trouvais dans les territoires elfes à la recherche de cibles pour assouvir ma soif de vengeance envers cette sale race, et lui, il ramassait des champignons pour -comme je l'appris plus tard- concocter une potion afin de soigner un faon esseulé, sa mère ayant été tuée par un chasseur; Ce chasseur...étant d'ailleurs sans aucun doute moi-même. Quand j'avais tué la biche, je l'avais fait à regret, car je ne trouvais pas de sang elfe pour me nourrir, mais je ne savais pas que je laisserai par mon acte un faon orphelin de sa mère. Je suis peut-être cruelle envers ceux qui recueillent ma haine, mais je n'ai pas le cœur de faire subir à d'autres êtres innocents quelque chose que jamais je n'aurais voulu connaître...sauf peut-être, aux humains et aux elfes, rien que pour le plaisir de voir souffrir ces êtres inutiles. Mais passons ces digressions malencontreuses sur mes états d'âme ridicules! J'ai donc rencontré ce vieillard famélique, et la première chose que je fis instinctivement fut de me précipiter en lui pour lui soutirer son sang, mais lorsque je rencontrai son esprit, sa force me frappa de plein fouet et avec un tel impact que j'en fus rejetée hors de lui. Jamais je n'avais reçu de résistance et jamais personne n'avait réussit à me contrer à l'intérieur de lui-même: J'en fus stupéfaite. Nous restâmes nous observer un moment sans ciller, nos corps et nos esprits tendus et parés à la confrontation. Son regard avait un éclat singulier et une ébauche de sourire commença à se former sur ses lèvres:
-"On a trouvé plus fort que soi jeune ork?", dit-il avec une pointe de sarcasme dans la voix, "Cela a l'air de te causer un choc! Tu pensais vraiment pouvoir t'approprier et soumettre par ta seule volonté toutes tes proies malheureuses?"
Je le fixai d'un air effronté et lui répondis avec arrogance:
-"Je n'ai pas que ma volonté pour soumettre mes proies! Je pourrais tout aussi bien vous trancher la tête de ma hache sans même que votre corps sénile ne s'en rende compte!"
-"Tsstsstss petite prétentieuse! Tu devrais apprendre qu'il ne faut jamais se fier aux apparences et sous-estimer ses adversaires. Cela risque de te jouer bien des tours! Tu as de la chance que je n'ai pas eu le réflexe primaire d'écraser ton esprit dans le mien lorsque tu es entrée en moi!"
-"Vous?! Écraser mon esprit? Vous vous riez de moi! A peine avez vous eu la force de me repousser!"
-"Oh! Ta cervelle est-elle si réduite en intelligence alors qu'elle paraît si développée? Cela me déçoit. Même toi tu en es restée bouche bée tellement grande a été ta surprise. Inutile d'essayer de me faire croire à une quelconque bravoure derrière tes airs d'ork sans cœur! Viens avec moi, et si tu es assez sage, je t'aiderai à tracer la touche qu'il te manque pour parfaire le tableau de ton âme."
Sa proposition m'étonna. Jamais je ne me serais attendu à tant de civilité de la part d'un elfe. Je les croyais tous barbares et destructeurs, toujours prompts à tuer les orks, mais celui-ci semblait différent, atypique. C'est pourquoi je le suivis, et je dois avouer que je ne le regrette aucunement.


An 397 [16 années]

Pendant deux années je vécus avec lui. Il me transmit tout son savoir de la vie et me permit d'étendre mon pouvoir au delà des limites que je m'étais inconsciemment imposées. Je fus d'abord réticente à son autorité, car je n'en avais subie aucune depuis que mon clan était mort, mais je compris vite que cela ne pouvait que m'être avantageux. Je sentais un pouvoir immense en lui qui naissait sans aucun doute de sa liaison druidique avec la nature. La seule différence entre lui et moi était que sa liaison à lui était d'ordre bienfaisant, alors que la mienne était d'ordre malfaisant: Lui, il soignait et guérissait les êtres, alors que moi, je les détruisais et les anéantissais. Son âme était aussi pure que la mienne était noire, nous étions les deux contraires réunis dans la même essence de pouvoir. Je pense que l'échange fut réciproque et que l'on apprit autant de l'un que de l'autre: Nous étions égaux et la confrontation de nos deux êtres faisait monter nos esprits dans des sphères que nous n'aurions jamais pu atteindre seuls, et je le remercie pour cela; sauf que, au bout d'un moment, mon esprit finit par prendre le pas sur le sien. Malheureusement pour lui, ma jeunesse prévalut sur sa vieillesse et j'eus raison de son âme, tout comme j'avais eu raison de tous ceux que j'avais déjà croisés: un soir de Gular, lors d'une dispute due à mon refus de soumission et à mon arrogance trop prégnante, je lui aspirai froidement son sang pour lui démontrer ma domination sur son être. Je n'avais pas réellement envie le tuer au fond de moi-même, mais en voyant qu'il ne s'avouait pas vaincu et qu'il ne me suppliait pas de le laisser en vie, je ne pu m'empêcher de l'achever totalement et de ne laisser de lui qu'un pauvre corps exsangue. J'eus une pointe de regret car cela était dommage pour lui, le seul elfe a avoir réussit à toucher un tant soit peu mon âme mais....en réfléchissant bien, je me dis que j'en avais tiré tout le savoir possible, et qu'il m'était donc devenu inutile...
Je repris ma route et mon errance le lendemain matin, laissant derrière moi une autre de mes victimes. Je savais en général me contrôler, mais lorsque j'étais en colère, j'avais tendance à me laisser aller à ma folie meurtrière qui me procurait un plaisir et une jouissance sans bornes. Ce pauvre être en avait fait les frais à ses dépens.

Je me retrouvai donc à nouveau seule, comme j'étais habituée à l'être. Je me complaisais dans ma solitude car je supportais mal les avis d'autrui et leur présence pesante. J'aimais me sentir totalement libre de mes décisions et de mes actes, sans jugement aucun sur ce qui pouvait passer pour de la cruauté gratuite. Je restai toujours aussi arrogante, mais je gagnai peu à peu en maturité grâce aux enseignements du vieil elfe, et je jaugeais à deux fois avant de laisser pénétrer mon âme dans celles de mes proies potentielles. Tuer était devenu pour moi un art, et je me plaisais parfois à m'imaginer des symphonies avec les gerbes de sang dansant dans les airs et formant les lignes de partition entre moi et ma victime. Mais je ne faisais cela que dans mes moments de pure extase, lorsque j'étais totalement seule et que personne ne pouvait me surprendre dans ma folie passagère. Avec mes 16 années, j'étais entrée dans l'âge adulte, et je n'avais toujours rien fait de concret de ma vie. J'avais côtoyé les miens sans jamais m'intégrer dans l'un des clans, trop décidée à chasser l'elfe condescendant et l'humain timoré en solitaire pour me venger; mais je me rendais compte peu à peu que la tâche d'éliminer tous ces êtres était titanesque et que mes pauvres petits meurtres ne faisaient qu'éliminer une feuille morte sur la forêt entière: Ma seule personne ne pouvait venir à bout du but que je m'étais fixé. Je réfléchissais donc à m'établir définitivement avec mon peuple pour unir ma force à la sienne, mais cette idée me dérangeait : obéir à des ordres! Il n'était pas encore né celui qui dompterait mon âme farouche!
Mais je décidai malgré tout de me rapprocher des miens pour leur proposer mes services, mais sans être totalement sous leur ordre: Je me trouverai un endroit un peu à l'écart d'un clan, et je pourrai ainsi m'adonner à ma passion tout en étant liée à ce clan.

Je m'étais un jour arrêtée dans une petite tribu non loin de Nebular, et qui faisait commerce d'esclaves humains. Cet endroit était donc le lieu idéal pour accomplir mon dessein en ayant en plus de la nourriture fraiche régulièrement. Je me mis donc sans plus tarder en route pour rejoindre la petite ville et usurper le pouvoir à son chef vieillissant. Mais lorsque je pénétrai dans les ruelles crasseuses et nauséabondes, il n'y avait pas âme qui vive. Je m'étais attendue à rencontrer des regards farouches m'observant avec attention, comme pour analyser la nouvelle venue qui venait déranger le plat ambiant de leur petite vie fade et peu remplie, mais seules quelques feuilles mortes parcouraient les rues, poussées par le souffle du vent. Je me dirigeai malgré tout avec détermination vers les portes du château, où je pourrai peut-être rencontrer les habitants de ce lieu désert. Les murs de la battisse étaient épais et robuste, sans aucune finesse dans les sculptures de faces Orks grimaçantes. Une dizaine cages étaient suspendues en l'air sur les deux côtés du pont levis et contenaient en elles des cadavres en putréfactions d'humains ayant sans aucun doute fait manque d'obéissance. Cette pratique serait à maintenir lorsque j’aurais pris possession des lieux: je ne ferais que récupérer leur sang refroidi après leur lente agonie. Je pénétrai dans les entrailles du château après avoir franchi le pont maintenu au dessus d'un gouffre profond, et ce n'est qu'au tournant d'un couloir que je me fis arrêter par un garde à moitié endormi se demandant ce que faisait une jeune ork comme moi à se promener dans les couloirs sombres d’un château que personne n’avait visité depuis de nombreuses années. Je lui répondis que je m’étais un jour rendue ici, mais qu’alors, la tribu était animée par le commerce d’esclaves humains, et que je croyais retrouver cette même animation, mais qu’apparemment je m’étais trompée. Il me dit que le commerce était mort, et qu’il ne restait plus ici que le chef affaibli et quelques gardes fidèles dont lui-même faisait partie. Mon sourire qui avait disparu de mes lèvres en constatant la déperdition des lieux revint illuminer mon visage, et je dis au garde qu'il fallait mieux pour lui qu'il m'indique où se trouvait la salle de réception et qu'ensuite il retourne dormir s'il ne voulait pas finir en charpie. Il fut surpris par ma soudaine menace, mais devant mon regard machiavélique et mon sourire carnassier, il recula de trois pas et me céda le passage sans broncher. Je me rendis donc directement à la grande salle du château et ouvrit les portes d'un geste brusque, provoquant une résonance sourde le long des murs décorés de toiles d'araignées. Réveillé par ce bruit soudain, le Chef du château, affalé sur son trône, se releva en sursautant, les yeux écarquillés d'étonnement. Sans lui laisser plus le temps de reprendre ses esprits, je lui déclarai de façon théâtrale mes intentions à son égard:
-"Chef de Nul part! Je suis venue en ces lieux pour vous défaire de vos responsabilités apparemment trop lourdes pour vos pauvres épaules! Je vous défie ici-même de m'affronter en duel afin que le perdant, qui ne sera autre que vous, cède sa place au vainqueur. Vous êtes un incapable et vous avez laissé dépérir cette cité par votre inaptitude au pouvoir. Dans ma plus grande bonté et parce que je respecte mon peuple ork, je vous laisse le choix de vous soumettre à moi sans combattre tout en gardant votre honneur; mais si vous refusez, je vous éliminerai d'un geste froid et dénué de compassion! A vous de choisir donc! Voulez vous mourir? Ou garder la vie sauve?"
Celui ci écouta mon discours d'un air éberlué. Il s'était confortablement installé dans sa petite vie tranquille et n'aurait jamais pensé ou imaginé qu'un autre ork puisse prétendre au pouvoir de cet endroit abandonné qu’était devenue l’ancienne tribu. Les ambitieux se tournaient en effet généralement vers les grandes villes comme Nebular, mais l'ambition n'était pas ma motivation. Je cherchais simplement un endroit non loin de Nebular où je pourrais me retirer si jamais l’autorité se faisait trop pesante et insupportable, et où je pourrais aussi peut-être établir un élevage d’humains et d’elfes. Toussotant légèrement pour éclaircir sa voix, l'actuel chef des lieux pris la parole pour répondre à mes avances:
-"Ork, vous avez l'air d'avoir du courage, mais ce n'est pas une femme qui va m'effrayer! Vous êtes inférieures par l'esprit et par la force, et tu as beau parler avec des grands mots et tout ça, je ne suis pas né de la dernière pluie! Je sais que ce n'est que du bluff! Allez, misérable, prend tes armes et viens donc t'effondrer à mes pieds. Je pourrais bien m'amuser un peu avec toi après! Cela fait longtemps que je n'ai pas vu une aussi belle donzelle!"
Les quelques orks qui se trouvaient dans la salle se rapprochèrent et formèrent autour de nous un cercle restreint. Mon adversaire ne semblait même pas être apte à tenir sur ses pieds. Pour lui accorder un combat un peu plus égal, je décidai de n'utiliser que ma hache et d'épargner ainsi son sang de ma possible souillure morale et éthique. Après avoir dégainé nos armes, nos regards s'affrontèrent en un combat silencieux, puis nous nous jetèrent l'un sur l'autre dans une mêlée bestiale et sauvage. Il était bien plus grand que moi, mais son corps était affaibli par son manque d'entraînement et la dépravation due à l'excès de luxure. Il me fut donc aisé d'en finir avec lui d'un geste preste ascendant de mon poignée enfonçant ma hache dans sa gorge avec précision. J'aurais aimé un combat un peu plus héroïque, mais au moins, je m'en sortais sans une égratignure et, fière de ma victoire, j'englobai la salle d'un regard de braise:
-"Quelqu'un veut-il me contester le pouvoir qui me revient?"
Les orks n'avaient pas tous été impressionnés par la pitoyable performance de leur défunt chef qui n'attestait pas de ma supériorité, et l'un d'entre eux, furieux que j’eus tué son cher maître, me défia :
-"Moi! Je conteste votre domination et vous défie de me battre en duel! Notre chef était faible et n'était donc pas une bonne mesure pour juger votre puissance. Si vous me bâtez, moi, premier Guerrier de cette cité, je me soumettrai à vous, ainsi que tous les autres guerriers."
-"Ohoh ! Mais voilà qui est très généreux ! Je ne m’attendais pas à une si grande récompense, mais soit! Si je vous bas ici même, vous vous soumettrez tous à ma domination. J’aurais en effet quelques tâches à vous confier. Mais avant de commencer, me permettriez vous que je combatte en possession de tous mes moyens, c'est à dire d'exercer sur vous mon pouvoir?"
-"Bien sûr. Votre pouvoir fait partie de votre puissance, il est donc légitime que vous l'utilisiez. Mais cessons cette discussion et battons nous !"
Nous nous mîmes donc en garde et je réveillai en moi les flots impétueux de mon âme sanglante. Je lançai dans un jet brutal mon esprit contre celui du guerrier qui me défiait, et je l'enlaçai d'une étreinte meurtrière afin d'anéantir sa volonté et de le soumettre à moi. Je ne voulais pas le tuer, juste m'imposer à lui. Il résista avec courage et tenta une approche au corps à corps contre moi, mais son esprit embrouillé par le mien ne savait plus où frapper avec précision. Je le repoussai donc avec facilité et il roula à terre, luttant intérieurement contre moi. Mais mon esprit rodé à l'exercice était bien plus fort que le sien, je m'empêchais juste de le laisser aller à toute sa puissance pour ne pas étouffer totalement en moi l'âme de mon adversaire. Je finis par lui pointer ma hache sur le cœur et lui affirmai ainsi ma supériorité, lui étant à terre et impuissant physiquement car il ne pouvait lutter sur les deux fronts de son être. Je lâchai la pression et il récupéra son être entier, prenant conscience de sa défaite. Il se releva et abaissa sa tête en signe de soumission:
-"Vous m'avez vaincu Dame Ork. Je vous accepte donc comme mon Chef et me met à votre service inconditionnel. Il était temps qu'un sang nouveau vienne animer ce triste endroit."
-"Appelez-moi Arzha. Je ne veux pas m'encombrer de ces futilités mondaines typiques des humains et des elfes. Avec moi, la seule chose que vous avez à faire et de me respecter par vos actes et non par vos paroles. J'ai un projet à exécuter, et vous allez m'y aider. Je veux capturer le maximum d'hommes et d'elfes et les enfermer dans ce qui est maintenant Mon château, afin de les torturer et de les voir souffrir tout comme ils m'ont fait souffrir. Êtes-vous partant pour en capturer? Moi, de mon côté, j'irai proposer mes services au chef du Clan de Nebular, et je reviendrai ici pour m'amuser un peu. Votre seul devoir sera de m'obéir et de capturer mes...repas."
-"Nous obéirons à vos ordres sans contester car c'est avec joie que nous participerons à la souffrance de ces êtres faibles. Nous sommes 15 orks, et nous nous mettons à votre service."

C'est ainsi que je pris le pouvoir d'un petit groupe de 15 orks qui me promirent de chasser l'homme pour moi, pendant que je serai moi-même au service du Grand Chef de Nebular. Je me rendis quelques jours plus tard à Nebular, qui n'était qu'à moins d'une heure à pied de l'endroit où je m'étais établie. Contrairement à mon refuge, la cité de Nebular était pleine de vie et bouillonnait littéralement d'animation. Dans les rues, de nombreux combats avaient lieux, sanglants et violents, mais je n'y prêtai pas attention et je me dirigeai tout droit vers les portes de la forteresse. Là, on me barra le chemin et deux gardes me demandèrent ce que je faisais ici. Je lançai un regard enjôleur aux deux gardes, et me penchai un peu en avant:
-"Je veux seulement être présentée à votre chef pour lui proposer mes services en tant que chaman, rien de plus."
Ils n'eurent pas l'air de me prendre au sérieux, mais charmés et troublés par mes yeux de biche, leur attention se porta sur mes seins ressortant légèrement de mon bustier noir. L'un deux pris la parole d'une voix bourrue:
-"Ah...et... tu ne voudrais pas plutôt nous les proposer à nous tes services? Le Chef, il a déjà tout ce qu'il veut, alors que nous euuuuh..Voilà quoi!"
Je me rapprochai de lui langoureusement pour m'amuser encore un peu plus à le troubler et, soulevant son menton d'un doigt, je lui détachai son regard de ma poitrine pour qu'il me fixe dans les yeux:
-"Tsstsstss... Vil petit coquin... Je ne viens pas proposer ce genre de service. Je suis sérieuse quand je dis que je suis une Chamane. Veux-tu vivre cette expérience avec moi pour que je te le prouve? Généralement, j'aspire le sang des elfes et des humains, mais je n'ai jamais sucé de sang ork... Ce serait l'occasion, qu'en penses tu?"
Un air lubrique s'alluma sur son visage:
-"Héhé, c'est toi la coquine... Tu ne voudrais pas me sucer autre chose plutôt?"
J'éclatai d'un rire cristallin devant leur excitation stupide qui commençait à monter en eux. Je m'écartai d'un mouvement preste et plantai cette fois-ci mon regard dans les leurs sans aucune trace de séduction, mais une pointe de sadisme:
-"Je peux vous assurer, mes chers petits gardes en rut, que je suis loin de rigoler. Si vous n'êtes pas capable de retenir vos ardeurs, vous allez me contraindre à y remédier d'une façon ou d'une autre. Mais je ne pense que ce soit là ce que vous désirez; je me trompe? Alors vous allez gentiment me conduire à votre chef, et sans plus attendre."
Les deux gardes orks qui affichaient un sourire niais en rêvant aux perspectives qu'ils croyaient voir s'offrir à eux se reprirent rapidement devant la menace et, sans discuter plus avant, ils me firent conduire d'un air morne en bougonnant de frustration devant le Chef de Nebular.

Je lui dis à peu près la même chose que j'avais dis aux deux gardes :
-"Chef Ork, je me présente à vous pour mettre à votre disposition mes pouvoirs. Je veux servir mon peuple pour allier ma force à la sienne afin d'éliminer les races faibles que sont les humains et les elfes. Libre à vous de refuser ou d'accepter."
Le chef ork n'eut pas l'air bien heureux de ce que je venais de lui dire. Une pointe de colère et de sarcasme pointant dans la voix, il me répondit avec brutalité:
-"Vous êtes une chamane dites-vous? Encore un de ces orks débiles qui va me lire la bonne aventure? Je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas besoin de vos services inutiles! Sortez d'ici immédiatement et cessez de m'importuner vous et les vôtres avec vos pouvoirs de pacotille!"
-"Si vous me permettez de vous contester, Chef de Nebular, je ne lis pas l'avenir. J'absorbe la vie de quiconque se trouve dans mon entourage quand j'en ai le désir. J'aurais même pu vous vider de votre sang si l'envie m'en avait pris, et vous n'auriez pas même eu le temps de voir la mort arriver."
Le chef se figea sur son siège et sembla tendre son corps comme pour tenter de sentir si une menace rodait autour de lui et à laquelle il se préparait à résister. D'une voix presque chevrotante, il me dit:
-"Ne vous amusez pas à ce petit jeu avec moi! Vous aurez tôt fait de me tuer que tous mes gardes se jetteraient sur vous... Alors...euh, abstenez vous en!"
J'eus un léger sourire que j'empêchai de s'épanouir pour ne pas plus froisser le chef, mais je ne pu me retenir de lui faire une réflexion:
-"Auriez vous peur de moi par hasard? Un si grand chef...Mais si c'est le cas, ne vous inquiétez pas plus, je n'aspire aucunement à votre place de chef car loin de moi l'envie de m'encombrer avec de telles responsabilités! Mais si vous ne me croyez pas quant à mon pouvoir, je peux toujours l'exercer sur l'un de vos serviteurs si vous désirez en punir un en particulier..."
Un frisson parcourut la salle parmi ceux qui se tenaient présents. Peut-être certains avaient-ils contrarié le chef et craignaient-ils d'être désigné comme cobaye. Cela m'amusait, mais je continuai à me tenir droite devant le chef en attendant sa réponse. D'un geste lent de la main, il pointa son doigt sur un ork chétif dont les jambes s'entrechoquaient sous l'effet de la peur. En voyant le doigt de son chef se pointer sur lui, il se jeta à ses pieds en criant à chaudes larmes et en le suppliant de lui accorder sa grâce:
-"Noooon! Je vous en suppliiie noble Chef! Épargnez moi! Je n'ai pas voulu m'accoupler avec votre femme! C'est elle qui m'a tenté tel une diablesse! Cela faisait trois jours que je n'avais pu assouvir mes désirs! Pardonnez moi je vous en pris!! C'est elle qu'il faut punir, car c'est elle qui tente tous vos guerriers! Moi je n'ai fait qu'obéir à une pulsion masculine!"
Le chef, dont les yeux venaient de sortir de leurs orbites et qui s'injectaient maintenant de sang, se leva en un bond prodigieux de son siège...Apparemment, il n'était pas au courant du léger détail dont il venait d'être informé:
-"QUOI !? Tu t'es fais ma femme???! Moi qui croyais que tu m'avais simplement volé une poire dans ma corbeille de fruit ce matin !!! Tu n'en seras que d'autant plus châtié! Chaman! Torturez-le et faites moi voir toute l'étendue de votre pouvoir!! Je puis vous assurer que vous en serez récompensée!"
Le pauvre petit ork qui s'était ramassé sur lui-même en maudissant sa stupide langue de s'être déliée, émit un faible couinement devant la masse de son chef qui s'approchait de lui, et dit d'une toute petite voix à peine audible:
-"Euh..ui ui... La poire aussi...Mais ça euh... c'était parce que j'avais faim... Vous pouvez bien me le pardonner non?...et euh...votre femme, c'était juste une fois ou deux hein, peut-être trois, mais pas plus, je vous assure..."
Avant qu'il n'ai terminé de faire l'exposé de son argumentation très convaincante, je pris son âme entre les mains de ma magie, et son corps s'arqua sous la douleur. Il poussa une longue plainte puis se tu, souffrant trop pour pouvoir proférer le moindre son. De la bave commença à dégouliner de sa bouche grande ouverte en un cri silencieux, et ses yeux fixaient avec horreur un horizon inconnu, peut-être celui de la mort. Sur un signe de tête du chef, j'appelai à moi le sang de ma victime. Un long filé grenat s'échappa lentement de la poitrine de l'ork fautif et traversa la pièce jusqu'à moi en serpentant sensuellement. Je faisais durer le spectacle afin que mon public prenne bien conscience qu'il n'avait pas affaire à un "pouvoir de pacotille". Tout le monde fixait le sang qui flottait dans les airs, abasourdis d'une telle prouesse. On ne prêtait même plus attention à la source dont le visage était tordu en un rictus de souffrance extrême. Quand j'eus totalement vidé l'ork de son sang, je laissai son corps retomber à terre, inerte et sans vie, et tous les orks, leur chef y compris, portèrent leurs regards étonnés par la peur sur moi. Seul le chef de Nebular repris ses esprits:
-"Chaman! Assurément, tu ne m'as pas mentis! Ton don est prodigieux! Donne moi tout de suite ton nom et dis moi d'où tu viens!"
Une sourire de satisfaction s'étala sur mes lèvres, et je lui répondis en tout franchise:
-"Je me nomme Arzha et je viens d'un clan qui avait jadis pour nom "Malagua", Noble Chef de Nebular. Mais il n'est plus car il a été détruit par les elfes. C'est pourquoi je me suis évertuée jusqu'à présent à chasser les membres de ce bas peuple, mais je veux désormais allier ma force à celle des miens pour que nous puissions œuvrer de concert à leur perte. Un jour, nous marcherons sur eux et nous leur ferons connaître notre domination. Et je veux être là lorsque ce jour arrivera." Chose que je n'avais encore jamais faite, étant trop fière pour m'abaisser à ce genre de pratique, je mis un genou à terre devant le Chef et m'inclinai en signe de respect : "C'est pourquoi je vous demande de m'accepter dans vos rangs. Je vous servirai sans faillir, si tant est que vous m'accordiez la liberté dont j'ai besoin pour me nourrir du sang des hommes et des elfes."
Le chef De Nebular, encore impressionné par la démonstration que je venais de faire, m'accepta dans ses rangs avec une grande joie et m'accorda la liberté que je demandais. On se débarrassa du corps du pauvre ork qui avait servit à mon spectacle, puis je rentrai le soir même à mon château afin de faire connaître ma réussite à mes mercenaires. Je fêtai ma réussite avec eux en un repas généreux, et la vie prit un cour relativement paisible entre mon devoir de chaman, et mon petit havre de paix sanglant. Les orks qui s'étaient mis à mon service accomplissaient leurs tâches avec enthousiasme et me ramenaient régulièrement des hommes et des elfes capturés ici et là sur les terres d'Imaar. J'en montai bientôt un élevage comme j'en avais l'intention, et je pris bientôt l'habitude de prendre des bains de sang chaud et frais des victimes que je sélectionnais, alors qu'elles pendouillaient encore au dessus de moi en agonisant. Leurs gémissements me berçaient de leur douce musique, et il m'arrivait parfois de m'endormir paisiblement au réconfort de cette souffrance mélodieuse. Mais je vous épargne ces détails macabres qui pourraient vous causer bien des cauchemars. Je précise juste que je baptisai mon domaine du nom de mon ancien clan: Malagua.



An 401 [20 années]

Malagua était devenu un lieu redouté où peu d'humain désiraient venir faire leur cure de jouvence ou passer quelques jours de temps libre. J'avais relâché quelques uns de mes prisonniers, et la rumeur d'une maîtresse sans pitié se nourrissant du sang de ses victimes s'était répandue dans quelques villages où les heureux rescapés s'étaient réfugiés. Ils étaient marqués à vie par les enfilades que ma hache avait tracé sur leur délicate peau, et ils pouvaient ainsi attester de leurs dires que les gens avaient parfois du mal à croire. On en fit même des histoires que l'on racontait aux enfants le soirs avant d'aller s'endormir, pour leur insuffler la peur des orks.
Mais dans mon château, je me gaussais bien de cela! Car bientôt, ces petits enfants n'auraient plus du tout l'occasion de s'imaginer les tortures dont étaient capables les orks: ils le verraient en vrai. En effet, après plusieurs années de sommeil relatif, le peuple ork s'était enfin réveillé...Le souffle d'une guerre approchant se propagea à travers toutes les tribus et tous les clans, comme une trainée de poudre poussée par le vent: Un Grand Ork du nom d'Okhatar était venu défier le vieux cher de Nebular et avait pris sa place. Il voulait maintenant établir la domination des Orks sur tout Imaar, et je l'accompagnerai coûte que coûte pour accomplir ce dessein. Je lui avais renouvelé mon serment et je me trouvais maintenant à son service. Le moment était venu pour moi et pour mon peuple entier de se défaire de la menace des autres races. Okhatar, Chef du Clan de Nebular lança son appel à tous les orks et nous nous réunîmes sous sa bannière après avoir écouté son discours grandiose. J'avais l'esprit en ébullition et mon corps tout entier frétillait d'excitation à l'approche du massacre. J'allais pouvoir m'abreuver à volonté, et venger la mort de mon clan...





Malagua



Malagua est le nom d'un petit domaine ork dans lequel vivent 20 âmes commandées par leur maîtresse. Jadis, c'était une des quelques tribu ork s'étant sédentarisé. Celle-ci s'était spécialisée dans le commerce d'esclaves humains et elfes, et comptait environ 3000 habitants qui formaient un tout indissociable en œuvrant de concert pour la prospérité de leur tribu, mais cette réussite fut avortée par l'incapacité de leur chef. On peut cependant encore voir les vestiges de l'ancienne ville. Elle est découpée de façon circulaire, les cinq rues principales se rejoignant au centre de celle-ci en une grande place poussiéreuse. Les rues sont en effet toutes pavées, mais la place n’est faite que de terre battue car cinq arbres y sont plantés, petit espace de nature qui vient donner une autre teinte de vert que celle de la peau des quelques orks occupant ces lieux. Au milieu de la place se dresse une fontaine de vieilles pierres grises sur laquelle prolifèrent toutes sortes de mousses aquatiques. Les têtes de dragons de la fontaine recrachent en des jets peu gracieux l’eau rendue marron par les mercenaires qui s’y baignent parfois. Dans les petites ruelles et ribines qui découlent des axes principaux de la ville, les maisons à colombage se penchent dangereusement en formant comme une voûte branlante, ce qui créé une atmosphère inquiétante et oppressante. Les magasins qui ouvraient autrefois leurs devantures aux carrefours de grandes rues et étalaient leurs marchandises pour aguicher les clients sont maintenant fermés et vides de vie. Au dessus de cette ville abandonnée se dresse un sombre château de pierre grossière, vestige de l'ancienne gloire humaine qui s'étendait jadis jusqu'à ces contrées. Sa masse énorme projette son ombre sur les maisons qui en paraissent fragiles à ses côtés, et des gargouilles, figées dans leurs grimaces terrifiantes, scrutent d'un regard éternel les passants qui s'aventurent à leur vue. Des multiples meurtrières semblent s'échapper des murmures étranges provenant des entrailles du château. Sont-ce les humains que l'on torture dans les profondeurs isolées et qui hurlent à la mort pour implorer la pitié de la maîtresse des lieux? Nul ne peut l'affirmer, mais toujours est-il que l'on peut souvent admirer les cadavres exsangues d'humains et d'elfes suspendus dans les cages qui ornent l'entrée du château, sur les côtés du pont levis qui enjambe un gouffre vertigineux. Tout le monde connait l'appétit sanglant de l'hôte du château qui gouverne le domaine de Malagua, mais personne ne voudrait servir de substitut à la viande affolée qui lui sert présentement de nourriture, alors on se tient généralement à l'écart du domaine pour ne pas récolter les foudres des mercenaires de la Chamane Arzha.




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MessageSujet: Re: Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]   Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:15

Je te donne une semaine pour la finir, ça te va ? Razz

Re-Bienvenue à toi, je vais encore passer des longues heures à tout lire moi. Sad
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MessageSujet: Re: Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]   Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_minitimeVen 29 Jan - 9:20

Mais non ne t'inquiète pas ! Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_wink Je vais être gentille et je ne vais pas faire trop long Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_razz , je n'en ai pas trop le courage de toute façon!
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MessageSujet: Re: Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]   Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_minitimeMer 24 Fév - 13:54

En raison de la discution d'hier soir, tu souhaites tout de même contrôler un Chef Ork ?
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Non c'était pour le forum Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_smile . J'ai tout changé Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_wink
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MessageSujet: Re: Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]   Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ] Icon_minitimeDim 28 Fév - 3:05

Inscriptio nconfirmée !
Tu commencera au niveau 15
Ton poste ne te donne aucun salaire, tu devra donc sauter sur les quêtes pour celà

Les modalités de ta "guilde" seront définis plus tard, mais déjà tu es validé
Bon jeu à toi
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Arzha Malagua [ Chaman de Nebular. Maîtresse de Malagua ]
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